La 1 sans conviction, la 2 réagit à temps.

Pour l’équipe 1, assurée semble-t-il du maintien, il aurait fallu davantage de conviction pour espérer battre samedi une équipe de Chavanay sans génie, mais armée de générosité et de solidarité autour d’un excellent Péroni comme meneur de jeu, venue en Bresse pour tenter de glaner des points précieux pour son maintien.

D’entrée de jeu, les joueurs de la Loire se montrent dangereux par Péroni qui, après un renvoi de la tête d’Alexis Rousseau, envoie sa volée de peu à côté (6ème). Sur un corner, la défense marbozienne est de nouveau en difficulté et Tomasini voit son retourné acrobatique échouer sur la transversale (10ème). Marboz réagit enfin au quart d’heure de jeu : lancé par-dessus la défense, Benjamin Pont, des seize mètres, envoie sa frappe en dehors du cadre (16ème). Entre temps, Anthony Michel est sorti, blessé au genou. Il a été remplacé par François Buard, devenu papa depuis mercredi et qui ne s’est pas entraîné cette semaine. Cela n’empêche pas ce dernier de débuter par un débordement caractéristique, ponctué par un centre-caviar pour Benjamin Pont qui cafouille sa reprise à bout portant, avant que Valentin Pertuizet manque de vivacité pour conclure et soit contré par un défenseur (18ème). Ce même joueur décoche peu après une frappe de vingt mètres que Munoz cafouille et relâche en corner (22ème). Alors que nos joueurs semblent avoir repris le contrôle du jeu, Obaton, de vingt mètres, surprend Romain Mollon d’une frappe au sol avec rebond (26ème). C’est encore François Buard qui relance son équipe avec une nouvelle accélération côté droit, mais la reprise aux six mètres de Benjamin Pont échoue sur le gardien (32ème). Jusqu’à la pause, le jeu trop approximatif des Bressans se heurte à une équipe de Chavanay bien regroupée en défense.

Valentin Guyon à la récupération en milieu de terrain.

Valentin Guyon à la récupération en milieu de terrain.

A la reprise, Marboz s’installe dans le camp visiteur, mais  a du mal à trouver des espaces. Lancé par Benjamin Pont, François Buard est déséquilibré dans la surface de réparation par Munoz qui concède un pénalty (55ème). Loïc Broussou, préposé justement à la réparation, frappe sans conviction sur Munoz, parti du bon côté, qui repousse le ballon que le même Loïc envoie un bon mètre au-dessus de la cage. Nos joueurs maintiennent leur emprise, mais manquent sérieusement d’inspiration. Jusqu’à la fin, ils ne vont se montrer dangereux que sur deux coups-francs. Le premier, tiré par Loïc Moiraud et repris de la tête par Benjamin Pont, termine sur le poteau (67ème). Le second, toujours tiré par le capitaine marbozien, est repris en pivot par François Buard, mais bloqué par Munoz au milieu d’une forêt de jambes (87ème). Les joueurs de Chavanay pouvaient repartir heureux de Bresse. Quant à nos joueurs, ils devront être plus performants dimanche s’ils ne veulent pas se faire étriller dans le derby à Péronnas.

Antoine Rude est devancé par le gardien.

Antoine Rude est devancé par le gardien.

La défense marbozienne à la peine.

La défense marbozienne à la peine.

Ce dimanche,  l’équipe réserve recevait son homologue réserviste de Plastic Vallée Oyonnax. C’est un match à enjeux opposés : pour les Marboziens, il s’agit d’accrocher la deuxième place synonyme de montée en P.H.R et pour les Oyonnaxiens il s’agit de prendre des points dans l’optique du maintien.

Le match commence très mal pour les Bressans  qui,  malgré la maîtrise du ballon, sont menés au score au bout d’une vingtaine de minutes sur un cafouillage mal négocié par la défense. Dix minutes plus tard, sur une faute concédée à l’entrée de la surface, Régis Achard, le meneur de jeu haut-bugiste envoie sa frappe magnifique en pleine lucarne. (0-2). Nos joueurs ne perdent pas leurs moyens bien que ce match semble compliqué à renverser. Toujours présents dans la maîtrise du ballon, ils se procurent une situation chaude avec un ballon qui passe devant la cage sans trouver preneur. Dans la foulée, suite à un débordement, Clément Marcel ajuste un centre parfait sur la tête d’Alexandre Pons qui réduit le score juste avant la mi-temps. (1-2).

La seconde mi-temps reprend et les coéquipiers de Julien Serve sont bien décidés à renverser la vapeur. Plusieurs beaux mouvements collectifs s’enchaînent et mettent la pagaille dans la défense oyonnaxienne, mais le score de bouge pas. Il faut attendre environ l’heure de jeu pour qu’une mésentente se produise sur un long ballon entre le gardien et un défenseur haut-bugiste. Alex Pons à l’affût s’en va marquer dans le but vide. (2-2).

A partir de là, l’équipe visiteuse perd tous ses moyens et semble assommée. Les Bressans avec l’envie et le cœur poussent pour arracher la victoire.  A la conclusion d’un « une-deux » avec Alex Pons, Teddy Michel, le meilleur marbozien ce dimanche, s’en va crucifier le gardien d’une balle piquée (3-2).  Les Marboziens tiennent leur victoire qu’ils auraient pu conforter par l’intermédiaire de Corentin Jaillet qui échoue dans sa tentative de lob sur le gardien en toute fin de rencontre.

Simon Noël : “Cette victoire reflète l’ambiance et l’état d’esprit qui règne au cœur de ce groupe. Cette victoire est collective. Chacun a donné le meilleur de lui même pour les autres et le résultat est là malgré les frayeurs de la première mi-temps. La semaine prochaine, c’est la dernière à domicile. Je compte sur les gars pour rééditer une belle performance avec autant de volonté et de générosité contre un bon adversaire, Lagnieu, et avec pourquoi pas une belle surprise à la clé!”

Vendredi soir, en match avancé, l’équipe 3 a fait match nul 2 à 2 chez la réserve de Thoissey. Elle a pourtant mené 2 à 0 jusqu’au dernier quart d’heure, il est vrai contre le cours du jeu, grâce à deux réalisations d’Hervé Febvre et Quentin Tisseuil. Et encore, Roman Bersot, à la pointe de l’attaque, avait échoué dans deux face-à-face avec le gardien.

Enfin, en lever de rideau ce dimanche, l’équipe 4 a battu difficilement la réserve de Bord de Veyle 3 à 1. Alexis Guichardon, sur un coup-franc détourné par le mur (c’est un expert !), Anthony Renoud et Martin Toulan ont été les buteurs du jour. Pour ceux qui seraient étonnés de ne pas voir figurer le nom de Julien Paccaud parmi les buteurs, il faut leur dire qu’il n’a fait qu’appliquer à la lettre les consignes de sécurité de son coach qui lui avait interdit de dépasser la ligne médiane.

Samedi après-midi, l’équipe féminine s’est inclinée 3 à 2 contre son homologue du FC Saint-Paul-Marlieux (buts de Pauline Moiraud et Maeva Malin)

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  1. Juninho Pernambucano, de son véritable nom Antônio Augusto Ribeiro Reis Junior, est un footballeur international brésilien possédant la nationalité française, né le 30 janvier 1975 à Recife, Brésil. Il a été notamment deux fois champion du Brésil et sept fois champion de France avec l’Olympique lyonnais. Il a marqué 100 buts avec ce club. Il est connu pour son talent de tireur de coup franc de loin comme de près : il est considéré comme l’un des plus grands de l’histoire dans ce domaine.

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