L’équipe 1 assure le coup en Coupe de France, les autres Seniors n’y arrivent pas !

Le titre auquel vous avez échappé : “L’équipe fanion passe en 5ème, mais si ça continue, les autres équipes vont se faire virer du collège !”
Une nouveauté pour ces commentaires avec l’arrivée sur le blog d’un jeune journaliste prometteur présent à Lyon pour le match de coupe de France, assisté de son photographe favori (photos).

C’est sur le terrain synthétique du club lyonnais du FC Ménival que notre équipe fanion a étrenné son nouveau maillot « Bleu » spécial Coupe de France. Cette couleur de maillot lui a donc porté chance, puisque c’est sur le score de 4 à 1 qu’elle a remporté ce match, se qualifiant ainsi avec autorité pour le 5ème tour de la Coupe de France. La rencontre s’est déroulée dans un excellent état d’esprit où un seul carton jaune a été distribué à l’encontre de l’équipe hôte pour contestation.
C’est pourtant l’équipe de Ménival qui avait ouvert le score à la 22ème minute après un début de rencontre équilibré, mais au cours duquel on sentait nos joueurs quelque peu empruntés. Ce premier but de la rencontre faisait suite à un coup franc excentré à une trentaine de mètres de nos cages sur lequel le  n° 9 local propulsait le ballon depuis le point de pénalty au fond des filets de Romain Mollon sans que celui-ci ait pu esquisser le moindre geste.
Ce but allait cependant réveiller nos « bleus ». Deux minutes après le coup d’envoi, après une remontée de balle sur le flanc gauche, Sylvain Ballet adressait une longue transversale au second poteau, centre sur lequel la défense axiale allait se montrer fébrile. François Buard surgissait pour reprendre de demi-volée et envoyer un véritable missile dans la lucarne opposée (24ème). Il y a fort à parier que ce but entrera dans son « top 5 » à la fin de sa carrière. A partir de ce moment, Marboz allait prendre l’emprise sur la rencontre. A la 44ème minute, Pierre Yves Jaillet frappait un coup franc à 25 mètres de la cage adverse : sa puissante frappe était détournée par un adversaire dans sa propre lucarne prenant au dépourvu son propre gardien. 2 à 1 allait être le score à la mi-temps, même si Jimmy Genton sur un centre en  retrait adressait une  frappe des vingt mètres qui frôlait le poteau gauche.

La deuxième mi-temps allait être un peu moins engagée que la première. Nos joueurs étaient bien en place et la défense  n’allait être que très rarement mise en difficulté. Seule une frappe non cadrée des vingt mètres  du numéro 8 adverse allait inquiéter nos joueurs.
C’est finalement en fin de rencontre sur un corner très bien frappé par Florian Nugier qui venait de faire son apparition, que Benjamin Pont allait tuer le suspense. Sa reprise de la tête aux six mètres ne laissait aucune chance au gardien et venait récompenser l’entrée encourageante de ce nouveau joueur (85ème). En toute de fin rencontre, après un énième déboulé de François Buard dans le couloir droit, ce dernier délivrait un véritable caviar  sur une passe en retrait à Benjamin Pont qui ne se faisait pas prier pour signer son premier doublé sous ses nouvelles couleurs (4 à 1, 90ème). 

Cette victoire peut sembler sévère pour les locaux qui ont pratiqué un football très technique tout au long de la rencontre. Mais au final ce sont bien les « bleus » d’un jour qui sont repartis avec la qualification pour le prochain tour. En espérant cette fois-ci que la rencontre se déroule à Marboz. Le dernier match de Coupe de France à domicile remonte à l’année 2009 et une certaine rencontre du 6ème Tour contre Valence qui avait vu une victoire marbozienne.
A noter que le tirage du 5ème tour se déroulera ce mardi 2 Octobre à 18h30 au siège du Crédit Agricole à Champagne au Mont d’Or.

 L’équipe 2 a connu une nouvelle désillusion ce dimanche en allant s’incliner sur le même score de 3 à 0 que lors de la première journée, cette fois à l’ATT Oyonnax. Deux déplacements, six buts encaissés, aucun but marqué : il semblerait qu’il y ait du pain sur la planche pour les coachs, Lilian et Rémi. Que l’équipe ait des difficultés à scorer, ce n’est pas nouveau ! Ce problème a sans doute été l’une des causes de la descente de Ligue. Mais prendre trois buts par match, ce n’est pas dans les habitudes de la maison ! A Oyonnax, nos joueurs se sont créé plusieurs belles occasions en première mi-temps, à l’image d’un face-à-face avec le gardien perdu par Valentin Pertuizet ou d’une percée de Maxime Bufalo accroché juste avant la surface , le coup-franc qui suivait étant tiré dans les nuages… Alors que les locaux n’avaient guère été convaincants, ils profitaient cependant d’une erreur du gardien marbozien pour ouvrir le score (41ème). Ce coup du sort était suivi d’une grosse erreur de marquage défensif dont profitait les Haut-Bugistes pour inscrire le deuxième but (44ème), juste avant de rentrer aux vestiaires. Au retour sur le terrain, malgré de bonnes intentions, nos joueurs n’y arrivaient pas. Pire ! Sur un coup-franc anodin, Nicolas Vivant détournait de la tête la balle dans ses propres filets (53ème). La messe était dite !  Face à des joueurs locaux euphoriques devant tant de cadeaux, nos joueurs ne parvenaient plus guère à les inquiéter, s’inclinant donc sévèrement pour la deuxième fois consécutive.

 A domicile, l’équipe 3, si elle a fait mieux que la semaine précédente, n’a toujours pas gagné. Contre Serrières-Villebois, elle s’est contentée d’un match nul 0 à 0. Chaque équipe a eu sa mi-temps, les Marboziens la première sans parvenir à marquer, les Bugistes la seconde avec pas mal d’occasions à la clé. Mais ils sont tombés sur un Cédric Massa des grands jours qui a réalisé cinq ou six arrêts de classe, préservant à l’arraché un score de parité.

 Enfin, l’équipe 4 a été étrillée à Marsonnas-Jayat, 6 buts à 1, confirmant qu’il va lui falloir serrer les …, sa défense, si elle veut jouer un rôle dans son championnat. Le but marbozien a été inscrit par Laurent Névoret, non-dépaysé sur son lieu de résidence.

 Pour conclure, on ajoutera que 24 joueurs étaient absents ce dimanche : si cela ne peut servir d’excuse pour toutes les équipes, on peut quand même comprendre par exemple les difficultés en bas de l’échelle de l’équipe 4.

 

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