Sourires illuminés : à nous la 1ère manche du derby !

Au stade municipal samedi soir, pour la réception de la réserve du FCBP, on jouait « Freddy : le retour… », mais en vrai, pas comme au cinéma. Et à la différence du film d’origine, les supporters marboziens n’ont pas eu droit à un scénario de film d’horreur, mais plutôt à un bon vieux polar à suspense qui les a tenus en haleine (fraîche samedi soir) jusqu’au bout et qui s’est terminé par un happy end. Car le match a surtout valu par sa deuxième période, même si le déroulement de la première a sans doute eu une influence déterminante sur la suite. En effet, maîtres du ballon au départ pendant vingt bonnes minutes, les joueurs de Freddy cherchent à jouer long dans le dos de notre défense, misant sur la vivacité de leurs attaquants. Une tactique qui ne se révèle finalement pas payante car nos défenseurs restent très vigilants et concentrés pour protéger le but de Romain Mollon, inquiété une seule fois par une volée de 25 mètres de Bridon, consécutive à un long dégagement aux poings après un corner (16^ème), qu’il détourne en corner. La première réaction locale est initiée par Anthony Michel dont le centre bien dosé ne trouve pas preneur (19^ème). Les visiteurs continuent selon leur schéma, mais les attaquants sont souvent pris au piège du hors-jeu. Les fautes sont nombreuses dans l’entre-jeu, sans méchanceté cependant, à l’exception de celle de Moisy sur Loïc Moiraud (30^ème) qui va contraindre le capitaine marbozien à quitter ses partenaires quelques instants plus tard, alors que le fautif aurait pu écoper davantage que d’un carton jaune. Cette faute réveille nos ardeurs : l’autre Loïc,  Broussou celui-là, s’infiltre dans la surface où il est accroché par un défenseur. L’arbitre indique le point de pénalty et la victime se transforme en justicier (là, ça fait plutôt western !) pour donner l’avantage à nos couleurs (33^ème). Un avantage que nos joueurs conservent sans trop de difficultés jusqu’à la mi-temps.

Mauvaise nouvelle au retour des vestiaires : victime d’une béquille, François Buard, le fer de lance de notre attaque, est contraint de céder sa place. On se dit alors qu’à ce rythme-là, ça va devenir une tragédie ! Surtout que le FCBP reprend sur un rythme très élevé en jouant beaucoup plus court. Notre défense est à la peine et Romain doit repousser une frappe puissante de Prault (47^ème). Après un corner repoussé des deux poings, la balle revient rapidement au milieu de la surface où notre défense a oublié Zaaoucy qui trompe facilement Romain pour égaliser (54^ème). Va-t-il falloir sortir les mouchoirs ? Non, car sur un coup-franc aux 35 mètres côté gauche, Loïc Broussou dose bien sa frappe que Sylvain Ballet, d’un coup de tête renversé, prolonge au ras du poteau, dans le petit filet de Callamand (58^ème).  Nous revoilà devant : cette réussite booste nos joueurs qui remportent de plus en plus de duels, à l’image d’un Pierre-Yves Jaillet des grands soirs, qui à ce moment-là du match, mérite le césar du meilleur acteur. Mais ce n’est pas fini … Anthony Michel frappe un corner au second poteau d’où Loïc, esseulé, ajuste sa reprise de la tête en pleine lucarne (72^ème) pour porter le score à 3 à 1. Mais les joueurs du FCBP ne baissent pas les bras. Saci échappe à la défense et décoche une frappe enroulée splendide qui prend le chemin de la lucarne… le chemin seulement car, comme Zorro,  Romain est arrivé, ou plutôt s’est superbement détendu pour détourner la balle en corner (79^ème). Deux minutes plus tard, Dunand se présente face à Romain qui remporte son face-à-face en réalisant une parade déterminante (81^ème). Ce sera la dernière occasion pour les visiteurs, victimes du réalisme de Marboz, une qualité bien peu courante pourtant au club, et de la grande partie de son gardien. Alors là, c’est fini ! Les nominations sont nombreuses, mais à qui attribuer le césar ? Comme à « l’école des fans », on adressera la même bonne note à tous nos joueurs. On sait reconnaître les bons acteurs… Mais comme on est exigeant, on leur demandera de confirmer lors du prochain film, le dernier avant l’entracte des confiseurs.

Les équipes de Marboz et du FCBP au coup d’envoi

L’équipe 2 ce dimanche n’a pas fait dans le registre comédie : battue 3 à 0 à Lagnieu, elle reste engluée dans le bas du classement. Ce n’est pas non plus une tragédie, mais il va vite falloir retrouver le chemin de la victoire.

Avec une équipe 3 bien remaniée (absences de Laurent Névoret, Jérémy Do Nascimento ou encore Nicolas Bezaud) et sur un terrain difficile, nos joueurs s’attendaient à une rude bataille dans ce derby à Lescheroux-St-Julien. Dès le début, notre équipe met la pression sur les locaux : Mickaël Nicoud  envoie un missile de 30m sur la barre, puis sur un corner, Cap’tain Pat, alias Julien Serve, voit sa reprise de la tête détournée par le gardien. Par contre, la fin de la 1ere mi-temps est à l’avantage des locaux qui mettent à leur tour la pression sur notre défense, après une succession de coup de pieds arrêtés. La mi-temps est atteinte sur le score de 0 à 0.

La 2^ème période est plus brouillonne : les duels sont de plus en plus rugueux. Malgré cela, notre équipe se procure plusieurs occasions, mais ni Fabien Audemar, ni Quentin Pauget ni encore Chaouch ne trompent la vigilance du très bon gardien adverse. A force de “croquer”, Marboz laisse Lescheroux revenir dans le match. A la 70^ème minute, l’équipe locale ouvre le score sur un coup franc détournée dans ses propres cages par un de nos joueurs. Marboz pousse en fin de match mais en vain. Lescheroux aurait même pu corser l’addition en contre. Score final 0 – 1.

L’équipe la plus réaliste a gagné. Pour gagner des matchs, l’équipe 3 doit apprendre  à concrétiser ses occasions.

Enfin, à Marboz, l’équipe 4 s’est facilement imposée 3 à 0 contre Bourg Sud 3, poursuivant ainsi sa remontée au classement.